jeudi 3 septembre 2015

Donner de la terre (des terres) aux migrants ? Comment cesser le carnage pour les immigrants.

La dépêche.fr
Nous sommes sans cesse assaillis par les images des migrants, celles d'enfants la poupée au bras, quand ce n'est la vision d'un petit mort sur une plage...
Nous nous sentons (je l'espère) misérables, impuissants, coupables.
Ne suffirait-il pas de dire oui ? Ne suffirait-il pas d'ouvrir nos portes et nos coeurs ? 
A cet instant quelque chose se resserre en nous...
Nous savons que notre économie va mal, que nous manquons de travail pour les français, que la cohabitation est difficile, que nous avons peur de ne plus nous y retrouver, de perdre qui nous sommes.
Et puis la logique s'en mêle.
Est-ce que je saute dans la maison de mon riche voisin lorsque je peine à payer mon loyer ou mes traites de maison, lorsque mon mari me bat, ma femme me harcèle ? La solidarité existe mais elle ne peut être que ponctuelle. C'est bien l'histoire du bon samaritain, non ? Bien sûr il donne un coup de main. Mais non il ne prend pas le gars qu'il a ramassé sur le bord du chemin chez lui. Il ne lui cherche pas de travail. Il ne veut pas même savoir qui il est, d'où il vient, ni où il va. 
Alors d'où vient notre manie de vouloir infantiliser les gens, les peuples, de leur offrir tout tout cuit dans le bec. Comment s'attendre ainsi à ce qu'ils évoluent, à ce qu'ils deviennent créatifs, à ce qu'ils réfléchissent. Ils sont chez nous comme des adolescents dépendants et rebelles.
Tiraillement, dissonance, comment être bons sans détruire ce que notre pays, nos ancêtres ont construit ?
Bien sûr ces gens ont le droit de fuir, de vivre en paix. Bien sûr ces gens-là, ça pourrait être nous. Bien sûr ils doivent avoir accès à une terre pour recommencer.
Justement. Une terre pour recommencer à zéro. Devenir des voisins. 
Alors, quand nous décidons-nous à gérer le problème autrement ? Quand leur donnons-nous un pays à construire ?
La terre ne manque pas de terres peu ou pas habitées. Si l'on regarde une carte du monde avec sa densité de population, on sait que c'est possible.
Certes ils n'auront pas forcément tout de suite un grand confort. Mais les pionniers dont la vie, les croyances étaient en péril, et qui ont fui vers l'Amérique le savent, c'est possible.

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